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Nouvelles « CSA » Numéro 112 — Édition Automne 2019
Je vous fais marcher
Cette expression signifie que je vous raconte des balivernes… mais ce n’est pas ce que je veux dire ici. Ce que je veux vraiment dire, c’est que je VOUS demande d’aller marcher au parc, avec votre douce moitié ou votre meilleur ami.
La fête du Travail est derrière nous et voici maintenant ce moment magique de l’année, l’automne. Avant la première neige, et après la chaleur étouffante que la plupart des régions du Canada ont connue cet été. Ce moment magique, donc, où les feuilles changent de couleur, les enfants ou grands-enfants sont de retour en classe, et les chaînes de télé lancent leurs nouveaux programmes étourdissants. Êtes-vous prêt?
Parfois, je pense que nous avons oublié comment vivre. Quand nous étions enfants ou jeunes adultes, nous étions toujours au parc. Nous cherchions des pièces d’or dans de vieux forts, déambulions main dans la main avec notre futur(e) et regardions simplement le temps passer dans le silence et la beauté de la nature. Mais ce n’était pas vraiment silencieux. Si on se donnait la peine d’écouter (et nous le faisions normalement), on entendait une foule de petits bruits de la nature tout autour. Un suisse fouinant dans les feuilles, un hibou endormi ronflant sur une branche haute, un ruisseau faisant son chemin jusqu’à la mer et peut-être un bébé lapin nous observant, ébahi par notre gigantisme, mais trop jeune encore pour nous craindre.
Les pièces d’or ont disparu depuis longtemps, mais la beauté et la quiétude du parc subsistent. Alors pourquoi ne pas vous faire un ou deux sandwiches aux œufs ou au thon (ou même au beurre d’arachide et confiture si vous voulez revivre votre enfance), apporter vos bouteilles d’eau et visiter votre parc. Nous sommes nombreux à devoir nous y rendre en voiture, certains ont besoin d’un fauteuil roulant et d’un peu d’aide, chacun sa façon, quoi. L’important, c’est de sortir et de se promener. Le but premier n’est pas de faire des exercices, une marche rapide, ni un marathon; vous êtes ici parce que vous prenez votre place dans la nature. Au bout d’un moment, vous pourriez vous asseoir sur un banc, manger votre collation… et écouter le monde qui vous entoure. Vous aurez trouvé un monde bien meilleur que le ronron et le stress du quotidien. Et n’oubliez pas de contempler toutes ces belles feuilles qui s’apprêtent à tomber.
Ce que je vous demande, « c’est du gâteau »… et apportez-en un morceau si ça vous tente.
Cordialement,
Ross